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PROGRAMME

Le séminaire aura lieu du 10 janvier au 27 juin 2024 à l’Université Paris X Nanterre, bâtiment Max Weber, en salle n°1. Les séances auront lieu de 14H à 17H les jeudis (un mercredi pour la première séance). Elles sont ouvertes à toutes et tous sans inscription préalable. Elles seront également retransmises par zoom. N’hésitez pas à nous écrire un email afin de recevoir le lien de connexion. Nous vous proposerons de boire un verre à l’issue des séances afin de poursuivre les discussions de manière plus informelle.

 

Séance inaugurale – Mercredi 10 Janvier – Définition du politique 1/2
Geneviève Pruvost, sociologue (EHESS, CEMS)Maisonnées politiques et alternatives rurales
Pablo Corroyer, politiste (CERAPS) Du Braconnage contestataire. Des processus conflictuels de politisation de la subsistance dans deux collectifs d’écologie radicale
Discussion : Edith Gaillard, sociologue (LABERS)

L’objectif de cette séance sera de discuter de différentes formes de politisation au sein des lieux collectifs

Séance 2 – Jeudi 1 er février – Engagement par l’espace et relocalisation du politique
Stéphanie Dechézelles, politiste (TREE) – Les occupations de lieux : formes et performances d’un mode d’action protestataire
Discussion: Laurent Jeanpierre, politiste (CESSP)

Séance 3 – Mercredi 6 mars (Attention, la date a été changée) – Des lieux collectifs écologistes en ville, de la Belle Epoque à nos jours
Léo Grillet, théorie politique (Sciences Po, CEE) : Naturiens des villes ou des champs ?
Aurélien Bouayad, juriste (Muséum d’Histoire Naturelle) : Occuper pour mieux dépolluer : réflexions autour des usages du squat comme outil de résistance à un projet de dépollution à risque à Montreuil
Discussion: Irène Pereira, philosophe et sociologue (IRESMO), en visioconférence.

L’objectif de cette séance sera de croiser deux terrains éloignés dans le temps, où des pratiques proches sont mises en oeuvre, puisqu’il s’agit de deux lieux collectifs situés en ville, et qui développent de pratiques communautaires et des revendications écologiques

Séance 4 – Jeudi 14 mars : Rapports individu-collectif 1/3
Marc Breviglieri, sociologue (HES.SO – AAU) : Le lieu du collectif et la question de l’usage
Romane Rozenwajg, politiste (Cresspa-LABTOP) : Occuper pour changer sa vie… au moins un temps ?
Discussion: Carmen Dreysse, sociologue (Centre Marc Bloch)

L’objectif de cette séance sera de penser l’évolution dans le temps du rapport entre trajectoires individuelles et engagements collectifs, en croisant des squats urbains et des lieux ruraux

Séance 5 – Jeudi 4 avril – Rapports individu-collectif 2/3
Laurian Laborde, sociologue (EHESS-ENS) : Individuel et collectif : tensions, articulations et redéfinitions dans l’espace de la cause environnementale
Elissa Al Saad, architecte (CRH-LAVUE) : Co-produire un modèle d’habitat écologique: l’ambition de la coopérative habitante “le 23”
Discussion: Marina Casula, sociologue (IDETCOM)

L’objectif de cette séance sera de réfléchir aux modalités mises en oeuvre par des militant.es écologistes s’engageant aujourd’hui dans des projets collectifs pour penser l’articulation entre individualités et collectif

Séance 6 – 25 avril : Table ronde Questions éthiques et méthodologiques
Attention ! Exceptionnellement la séance aura lieu dans la salle de réunion de l’ISP et non en salle 01. La salle se trouve au troisième étage du bâtiment Max Weber, juste en face lorsque vous sortez de l’ascenseur ou arrivez par l’escalier.
Anaïs Angéras, anthropologue (UCLouvain LAAP-LAB) : Comprendre l’habiter d’un lieu de vie utopique en l’habitant ? Quand l’expérience de recherche devient cheminement
Arthur Contejean, doctorant en sociologie et aménagement (PACTE) : L’ethnocomptabilité comme outil d’étude des pratiques de subsistance et d’entresubsistance des lieux collectifs
Alizée Lazarino, géographe (Géographie-cités) en visioconférence : Les pratiques d’occupation informelles et solidaires dans le quartier à travers l’étude de la formation d’une “identité citoyenne micro-localisée” à Beyrouth et à Barcelone.”
Discussion: Nathanel Amar, politiste (CEFC)

L’objectif de cette séance sera de d’aborder différentes questions méthodologiques et éthiques qui traversent nos terrains et de réfléchir à nos postures. Le format table ronde permettra une large participation de la salle, n’hésitez pas à venir avec vos propres questionnements éthiques et méthodologiques pour que nous échangions !

Séance 7 – Jeudi 16 mai : Définition du politique 2/2
Madeg Leblay, politiste (Arenes) : La prise en charge du travail militant dans les lieux de vie collectifs à visée écologique : étude des mécanismes de politisation à partir d’une enquête comparative
Pierre Servain, sociologue (LABERS) : L’extension du domaine de ce qui se discute. Déplacements des frontières entre le privé et le commun dans les habitats participatifs
Discussion: Fanny Hugues, sociologue (CEMS)

L’objectif de cette séance sera de penser les processus de politisation parfois conflictuels, révélant des socialisations divergentes au sein des lieux collectifs

Séance 8 – Jeudi 6 juin : Rapports individu-collectif 3/3
Margot Verdier, politiste (Sophiapol): La relation anti-autoritaire. Individu et collectif dans l’expérience de l’occupation de la zad de  Notre-Dame-des-Landes.
Jean Autard, anthropologue (EHESS, Centre Norbert Elias): Devenir, fluidité et recomposition de collectifs lâches : du rêve communautaire au modèle villageois ?
Agathe Roux-Lafay, sociologue (EHESS, Iris) : Politiser le care autour des addictions : Une relation d’aide sur le fil entre valorisation des singularités et dynamiques de prise en charge collectives
Discussion: Yasmine Amedeo (EHESS)

Séance 9 – Jeudi 27 juin : Designs communautaires et outils juridiques pour les lieux collectifs
Attention ! Exceptionnellement la séance aura lieu dans la salle de réunion de l’ISP et non en salle 01. La salle se trouve au troisième étage du bâtiment Max Weber, juste en face lorsque vous sortez de l’ascenseur ou arrivez par l’escalier.
Rémi Astruc, littérature (CY, UMR Héritage) et Fabienne Martin, anthropologie (LISST): Projet pour une comparaison internationale des formes communautaires
Claire Annereau, droit public (CERSA) : Reconnaître l’espace du commun : les stratégies d’institutionnalisation juridique à Naples
Discussion: Etienne Lamarche, histoire du droit (CHAD)

L’objectif de cette séance sera de présenter différentes modalités d’organisation institutionnelle dans les lieux collectifs, à la fois à travers les outils du droit, et les modes d’organisations plus informels, ou “design”. Rémi Astruc et Fabienne Martin en profiteront pour nous présenter leur programme de recherche sur les lieux communautaires (Voir leur site: Communauté de chercheurs sur la communauté)

Le programme complet ici en PDF.